Luttons contre les maladies de cet été !

12 juillet 2019
Les beaux jours arrivent, les chaleurs et les orages se répandent sur les terres françaises. Qu’en est-il des maladies qui affaiblissent nos butineuses ?

Abordons deux pathologies parmi les plus connues que vous pourriez rencontrer en ce début d’été et surtout des moyens de vous en prémunir !

L’ascophérose : une mycose due à Ascosphaera apis.

Également appelée la maladie du couvain « plâtré », « dur » ou « calcifié » est une maladie fongique. Initialement cantonnée en Europe, elle s’est désormais répandue mondialement.

Le  champignon responsable se propage dans les réserves de miel des colonies. Les larves en contact des cires infectées par les spores du champignon contractent le virus, elles se contaminent notamment en ingérant du miel également parasité. Les spores absorbés se développent en mycélium dans le corps de la larve et aboutissent à sa mort. Les larves se dessèchent alors, le mycélium crée un feutrage blanc autour d’elles qui les momifiera. La colonie se trouve peu à peu affaiblie par les miels infectés et le manque de larves.

La loque européenne : la maladie qui fait tomber les larves en « loques »

Distinguez-la de la loque américaine ! La loque européenne est une maladie bactérienne contagieuse transmissible de multiples façons : via le pillage, les rayons ou les matériels contaminés… Elle est souvent exacerbée par le stress engendré par un manque de nourriture ou d’eau, et notamment de pollen. La loque est plus facilement repérable en début de printemps et été.

La bactérie responsable s’appelle Melissococcus plutonius et se déclare généralement durant les périodes de fort développement des colonies. Elle entraine la mort des jeunes larves, leur corps prend une couleur jaune puis brune et finit par se dessécher. Demeure alors un couvain en mosaïque révélateur d’un possible problème de loque européenne.

En cas de forte infection, les colonies dégagent une odeur nauséabonde : aigre, acide, similaire aux effluves de vinaigre.

Attention, ne déplacez pas vos cadres contaminés afin de diminuer les risques de propagation ! Contactez le GDSA* de votre région pour obtenir un diagnostique de vos ruches.

*GDSA : Groupement de Défense Sanitaire Apicole

Comment se prémunir de ces maladies du couvain ?

Des solutions préventives existent : elles auront pour but de renforcer les défenses immunitaires du couvain afin de réduire sa sensibilité aux maladies. Une colonie saine diminue grandement ses chances d’infections pathologiques !

 

 

Bee’Full Oligos® vous permet de renforcer l’immunité de l’abeille, pallier ses pertes de vitalité et prolonger sa durée de vie. Il a pour but de vitaliser vos colonies.

Dose : 2ml par litre de sirop.

 

 

Bee’Full Plus® est une solution à base d’huiles essentielles qui agira sur le niveau d’activité de la colonie, dont les nettoyeuses. Votre ruche n’en sortira que plus saine et renforcée.

Dose : 3ml par litre de sirop 50/50.

 

 

Bee’Full Nettoyage : Cette solution Bee Full Nettoyage apporte un soutien à la colonie et stimule son instinct de nettoyage.

Dose : Peut se pulvériser à raison de 3ml par face occupée.

 

 

Royal Care « Protéines + » ® apporte les protéines de pollen qui prémuniront vos abeilles d’éventuels manque en réserve de pollen. Les carences en protéines favorisent souvent la loque européenne.

Dose : il existe différentes recettes pour nourrir vos abeilles avec un apport de Royal Care protéines, cliquez sur ce lien pour découvrir les différentes recettes proposées par Royal Care®

En cas de contamination :

Loque européenne : La mesure la plus efficace et sans doute la destruction de la colonie infectée afin de limiter l’évolution de la maladie et sa propagation.  Il existe d’autres méthodes, notamment des techniques de transvasement d’une partie de votre colonie saine dans une nouvelle ruche désinfectée. N’oubliez pas de bien nettoyer et désinfecter votre matériel.

Ascophérose : nous vous conseillons de déplacer les ruches contaminées par l’ascophérose afin de les protéger de l’humidité, favoriser l’évacuation d’eau dû à la condensation.  Retirer les momies des ruches pour éviter plus de contamination et remplacer les cadres contaminés.

Conseil de lecture :

Livre « Maladies des abeilles » (Ed. Franceagriculture)

Quelles sont les principales affections des abeilles mellifères ? Pourquoi une abeille tombe-t-elle malade ? Quels sont les liens entre l’environnement dans lequel vit une colonie et sa santé ? Comment poser un diagnostic ?

Ce manuel répond à l’ensemble des questions que se posent les apiculteurs désireux de mieux comprendre la santé de leurs colonies. L’ouvrage s’adresse également à tous les techniciens sanitaires apicoles et aux vétérinaires en charge du suivi de ruchers.

 

Vous aimeriez en savoir plus sur d’autres pathologies ?

N’hésitez pas à nous laisser un commentaire,

nous répondrons à vos questions et vous conseillerons au mieux pour vous en prémunir.

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